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Libération

Un PS divisé peut cacher des idées

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Logement, fiscalité, immigration, UE: à La Rochelle, les ténors ont détaillé leur programme.
publié le 30 août 2005 à 3h27

Dimanche, en clôture de l'université d'été du Parti socialiste, à La Rochelle, François Hollande s'est appliqué à démontrer que sa formation est (presque) prête à «combattre la droite». «Voilà ce que nous ferions en cette rentrée, si nous étions au pouvoir», s'est mis à rêver le premier secrétaire du PS, après avoir détaillé ses propositions pour relancer la croissance, remédier à la crise énergétique (lire page 5) et celle du logement. L'approche du congrès du Mans, du 18 au 20 novembre, pousse également les autres socialistes à mettre leurs propositions sur la table. Tour d'horizon.

Le logement

Laurent Fabius en fait sa priorité absolue. Comment prétendre «être de gauche» si l'on reste «infichu de donner des logements décents», a insisté l'ancien Premier ministre. Estimant que «le marché doit être encadré», il a exigé «une limite de la hausse des loyers» et évoqué la création d'une «couverture logement universelle», copiée sur la couverture maladie universelle instaurée par le gouvernement Jospin. Car «l'objectif», partagé par Henri Emmanuelli, «c'est quand même le respect du droit au logement» inscrit dans la loi, a-t-il précisé. François Hollande n'a pas voulu lui laisser le monopole d'un sujet qui «touche une très grande majorité de Français». Il a notamment proposé la mise sur le marché de 120 000 logements sociaux. Il a évoqué des quotas de HLM à respecter lors de chaque rénovation urbaine. Il a proposé «de rendre le livret A plus attractif pour dégager des ressources f