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Libération

Pour son retour, Villepin se paie l'impôt sur le revenu

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publié le 1er septembre 2005 à 3h30

Top départ pour une «nouvelle étape». Dominique de Villepin n'a pas tout à fait achevé ses cent jours à Matignon qu'il enclenche la seconde. La conférence de presse d'aujourd'hui est importante à plus d'un titre pour le Premier ministre, dont l'entourage évoque un «discours de politique générale bis». Plutôt que de s'attarder sur son bilan ­ assez maigre en dépit d'une très légère baisse du chômage (lire ci-contre) ­, il veut convaincre qu'il peut mettre en place une «politique forte, efficace et ambitieuse» dans la perspective de 2007, année de l'élection présidentielle à laquelle il n'est évidemment pas officiellement candidat. Mais Dominique de Villepin est homme à savoir ce qu'il fait : en s'exprimant à la veille de l'ouverture de l'université d'été de l'UMP à La Baule, il coupe l'herbe sous les pieds au patron du parti, Nicolas Sarkozy, qui discourra dimanche, et qui a prévu de délivrer son propre programme économique la semaine prochaine.

Logement et énergie. Le chef du gouvernement, à défaut de pouvoir se gargariser de résultats probants, compte montrer qu'il a au moins tenu le calendrier qu'il s'était fixé en lançant ses mesures d'aide à l'emploi avant le 1er septembre. Il a en outre l'intention de répondre aux préoccupations immédiates des Français : le logement tout d'abord après les incendies parisiens (lire en page 2) et l'énergie qui, dans un contexte de flambée du pétrole, devrait faire l'objet de plusieurs propositions. Mais le locataire de Matignon veut en plu