Au Parti socialiste, c'est comme dans le championnat de France de football, «tout le monde s'intéresse à Marseille». Notamment pendant la période des transferts. En foot, le marché est officiellement fermé depuis le 31 août minuit. Au PS, il reste ouvert jusqu'au 17 septembre. Ce jour-là, les équipes en course (Hollande, Fabius, Emmanuelli, Montebourg...) présenteront la liste définitive de leurs recrues, via les signatures apposées en bas des textes qu'elles soumettront aux militants. La première partie du championnat s'achèvera le 9 novembre, date du vote dans les sections socialistes. Le «mercato» d'hiver s'ouvrira alors, jusqu'à la mi-novembre, date de la phase finale qui se déroulera au Mans (Sarthe), ville où se tiendra le congrès du PS.
Discrétion. «Un marché animé mais sans grande folie», titrait hier un quotidien à propos du foot. Au PS, c'est pareil. Dans la majorité de François Hollande, comme chez Laurent Fabius, on reste encore discret sur les «mouvements» en cours. Côté vedettes, il y a bien sûr eu le sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon qui, bien avant l'été, avait annoncé son arrivée dans l'équipe de Laurent Fabius. Depuis, la planète socialiste s'interroge sur le montant de la transaction. Autour de 3 000 voix, prédisent les experts. Mélenchon arrivant en «Fabiusie» avec ses troupes de l'Essonne, mais aussi «un bout» des Bouches-du-Rhône. Dans ce département, les deux autres transferts de choc s'appellent Michel Vauzelle (patron de la région Paca), passé