A Nancy, ce n'est pas encore gagné pour l'UMP. Le second tour de la première législative partielle de l'ère Villepin opposera dimanche le candidat UMP sortant, Laurent Hénart, au conseiller général socialiste, Mathieu Klein. Hier soir, à l'issue du premier tour, l'ex-secrétaire d'Etat du gouvernement Raffarin totalisait plus de 40 % des suffrages. Son principal adversaire, près de 26 %. Quatorze points d'écart, ça fait beaucoup. Mais en additionnant les voix de droite et les voix de gauche, les deux adversaires se retrouvent pratiquement à égalité : 46 % pour Hénart, 45 % pour Klein. Ni le candidat du Front national, ni celui de Lutte ouvrière ne peuvent prétendre jouer le rôle d'arbitre. Le premier culmine à 7 %, tandis que le second frôle à peine les 2 %.
Dès les résultats connus, Laurent Hénart s'est dit «satisfait». Sans plus. En fait, il ne retrouve pas son niveau de 2002 (42 % des voix). Il y a trois ans, il n'avait pas de candidat UDF face à lui. Celui-ci, que François Bayrou est venu soutenir, a obtenu un peu plus de 6 % des suffrages. Logiquement, Hénart a donc appelé au «rassemblement pour transformer la confiance». Mais, sans doute inquiet de l'issue du second tour, cet appel s'adressait tant aux «candidats de droite qu'aux candidats de gauche, à tous ceux qui veulent travailler utilement plutôt que s'opposer inutilement».
L'ex-secrétaire d'Etat à l'Insertion professionnelle cherche ainsi à récupérer quelques suffrages qui se sont portés vers Jean-Jacques Denis. L'a