Jacques Chirac se lève, travaille, téléphone (beaucoup), écrit... et reste à l'hôpital. Le flou demeure toujours sur la réalité de l'état de santé du chef de l'Etat, même si la médecin-chef Anne Robert, chargée de la communication et de l'information des services de santé des armées, a parlé hier à 18 heures d'«une évolution très favorable». Tout en restant dans le registre rassurant du «petit accident vasculaire», les médecins se montrent pour la première fois plus explicite en parlant d'un «hématome de petite taille, expliquant le caractère isolé et limité du trouble de la vision» de Jacques Chirac. «Les signes cliniques sont en cours de régression traduisant une évolution très favorable. Le président de la République est sous surveillance simple», précise la médecin-chef, tout en confirmant qu'«il devrait sortir dans quelques jours, c'est-à-dire au terme d'une période d'hospitalisation d'une semaine environ».
Message. Pour bien montrer qu'il continue à diriger le pays, Jacques Chirac a reçu hier pendant près de deux heures le secrétaire général de l'Elysée, Frédéric Salat-Baroux, pour préparer le Conseil des ministres de demain, qui sera présidé par Dominique de Villepin à Matignon. Il a également envoyé un message de condoléances aux autorités indonésiennes pour la catastrophe aérienne qui a touché ce pays. Sa femme Bernadette ainsi que sa fille Claude se sont également rendues à son chevet hier. Sans remettre formellement en cause le voyage prévu la semaine prochaine pou