Jacques «tout va bien» Chirac serait tellement en forme que le médecin chef Anne Robert a assuré hier que son état de santé «ne justifie pas de communiqué spécifique». «Tout se passe comme prévu dans la ligne exacte du communiqué» publié lundi, a-t-elle ajouté. Elle s'était alors, pour la première fois, montrée plus précise sur la nature de l'accident vasculaire cérébral du chef de l'Etat en évoquant l'existence d'un «hématome de petite taille». Elle avait aussi décrit «une évolution très favorable» de l'état de santé de Jacques Chirac susceptible de lui permettre de «sortir dans quelques jours». Dans un entretien à La Croix, le président de l'ordre des médecins, Jacques Roland, affirme que «les bulletins de santé n'émanent pas des médecins» mais «sont en réalité des textes mis au point par le patient (Jacques Chirac), ses proches et ses conseillers» (Libération d'hier).
Sommet. Tout à son objectif de banalisation «du petit accident vasculaire» du Président, l'Elysée s'est à nouveau efforcé hier de démontrer que Jacques Chirac se consacre pleinement aux affaires de la France et du monde depuis sa chambre du Val-de-Grâce. Ses proches, comme le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, sont montés au créneau pour assurer que, «pour l'instant, il n'y a pas eu, à aucun moment, vacance du pouvoir». Mais ce fidèle parmi les fidèles n'a toujours pas parlé directement à Jacques Chirac depuis son hospitalisation. Hier, le Président a donc discuté au téléphone près de 45 mi