avec AFP
Dominique de Villepin a répondu hier au programme économique de Nicolas Sarkozy. Interrogé sur RMC, le Premier ministre a fait du Sarkozy sans avoir l'air d'y toucher, remettant à sa place son ministre d'Etat et ses volontés de «rupture» déclinées le 7 septembre lors de la convention de l'UMP sur le «nouveau modèle social français». Le président de l'UMP se propose-t-il de ramener le plein-emploi en France en dix ans ? Villepin trouve l'ambition modeste : avec «un peu de chance et un peu de croissance, il n'y a pas de raison d'attendre dix ans», a répliqué le Premier ministre. Idem sur la retenue à la source de l'impôt sur le revenu : le gouvernement l'examine déjà «très sérieusement», affirme le Premier ministre, mais il rappelle qu'il s'agit là d'un «vieux serpent de mer de la politique» qui «pose des problèmes pratiques». En fait, un projet existe déjà à Bercy, qui pourrait être mis en place en 2008.
Mais Villepin est surtout préoccupé par les prix des carburants à la pompe. L'hôte de Matignon, qui a décidé de saucissonner les mesures, apportera des «réponses» à chacune des professions touchées. Il devrait dévoiler aujourd'hui à Rennes, lors de sa visite au Salon Space, les mesures destinées aux agriculteurs. Hier, Dominique Perben, ministre des Transports, recevait les transporteurs routiers. Le ministre des Transports leur a annoncé des dégrèvements fiscaux supplémentaires, d'un coût pour l'Etat de 400 millions d'euros. Puis viendront les marins-pêcheurs et les t