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Libération

Le PS des Bouches-du-Rhône fait allégeance à Hollande

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Après quelques incertitudes, la fédération reste dans la majorité.
publié le 15 septembre 2005 à 3h42

Allauch (Bouches-du-Rhône)

envoyé spécial

Cinq cents bras se lèvent d¹un coup pour François Hollande. Aucun contre. Aucune abstention. A l¹unanimité, hier soir, les militants socialistes réunis à Allauch signent l¹allégeance attendue de leur fédération au Premier secrétaire du PS. Soulagement : le berger corrézien rassemble ses brebis des Bouches-du-Rhône, qu¹il croyait égarées depuis que la quatrième fédération de France (6 500 militants) a menacé, début juin, de prendre un peu d¹indépendance. «Ce n¹est pas une réunion dont on connaît déjà le dénouement», jurait le Premier secrétaire du PS, avant le vote. Difficile à croire : s¹il a fait le déplacement, avec Ségolène Royal, c¹est qu¹il savait le vent favorable, fruit de nombreuses tractations. Il n¹est pas venu pour prendre une veste. D¹ailleurs, dans la chaleur du soir, il laisse tomber la sienne. Des sueurs, il en a eu quand l¹homme fort du département, Jean-Noël Guerini, a déposé une contribution, en juillet, prélude au rejet d¹une direction qu¹il soutenait jusque-là. «On regardait ça avec suspicion, a expliqué Hollande. Et pourquoi ? Et avec quelle idée dans la tête ? Mais l¹idée, c¹était d¹abord d¹avoir des idées !» Pirouette. «Je suis interpellé et c¹est normal. Il ne s¹agit pas, au nom de l¹amitié, de rejoindre telle ou telle position. D¹abord, parce qu¹entre socialistes il n¹y a que des amis [rires].»

Suspense. Cette contribution allait-elle se transformer en motion à présenter au vote des militants au congrès du Mans,