Les présidents parasités par 2007. Ce matin, les quatre chefs de groupe vont se retrouver autour du président de l'Assemblée, Jean-Louis Debré, et du ministre chargé des Relations avec le Parlement, Henri Cuq, pour la première conférence des présidents de la session parlementaire qui s'ouvre. Même s'ils se tutoient, Bernard Accoyer, Jean-Marc Ayrault, Alain Bocquet et Hervé Morin n'ont pas grand-chose à partager, si ce n'est d'avoir à gérer un groupe de députés déchirés par la présidentielle à venir. Encore vingt mois à tenir...
Bernard Accoyer UMP
Le bouledogue
Ce qui l'attend. Le député de Savoie s'attend à prendre des baffes de tous côtés. De la part de parlementaires qui trouvent que le travail n'avance pas assez vite et pas dans la bonne direction, comme du gouvernement qui considère que les pléthoriques troupes UMP (362 députés sur 577) ne sont pas tenues. Et même quelques gnons de la part de Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée et gardien du temple législatif. Accoyer préfère les oublier pour se concentrer «sur les sujets de préoccupation des Français». A savoir «l'emploi et le pouvoir d'achat».
Ce qu'il craint. Que le groupe UMP vole en éclats entre néochiraquiens et sarkozistes. «En chapelles», comme il dit. «Depuis le premier jour de cette législature, on nous a expliqué que le groupe UMP allait exploser. Il n'en a rien été. Je suis garant de l'unité du groupe et entends assumer ma responsabilité jusqu'au bout.» Il poursuit : «Il y a plusieurs personnalités qui o