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Libération

A qui la couronne de Hollande ?

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Certains réfléchissent à la succession du premier secrétaire en cas d'échec de sa motion.
publié le 3 novembre 2005 à 4h24

La succession de François Hollande est ouverte. C'est le sortant lui-même qui a déclenché les hostilités, en annonçant hier dans Libération qu'il ne serait «pas candidat au poste de premier secrétaire» si sa motion ne franchissait pas la barre des 50 %. Et il ajoutait : «Aux motions 2 (Fabius) et 5 (NPS) devenues majoritaires, reviendrait la tâche de former une nouvelle direction. Il serait bon, au nom de la clarté, qu'elles nous dévoilent le nom de leur candidat au poste de premier secrétaire avant le vote du 9 novembre», jour où les militants départageront, par vote, les cinq textes en lice. De ce point de vue, Hollande sera déçu. Il ne devrait pas parvenir à faire sortir ses adversaires du bois. Benoît Hamon, dirigeant du NPS, se réfugie derrière le slogan : «Notre candidat c'est le projet» pour éluder la question. Et les fabiusiens stigmatisent le numéro 1 du parti qui, «après avoir clamé partout que le rendez-vous du Mans serait celui du projet, essaie d'en faire une affaire personnelle. Chaque chose en son temps, d'abord les idées, après les hommes».

Rapport de force. De belles intentions qui n'empêchent aucunement d'échafauder en coulisses des «scénarios de remplacement», selon l'expression d'un responsable du NPS. Pour les finaliser, tout le monde attendra le 10 novembre au matin et les résultats définitifs du vote sur les orientations du parti. Les amis de Fabius comme ceux du trio Emmanuelli-Peillon-Montebourg veulent mesurer précisément le rapport de force entre mo