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Libération

Les socialistes sur l'air du rassemblement

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publié le 14 novembre 2005 à 4h33

Tous ensemble, tous ensemble ! Vendredi, les socialistes s'insultaient copieusement. Hier, ils ont entonné l'air du rassemblement. A cinq jours du congrès du Mans, le PS va-t-il trouver la recette miracle pour afficher son unité ? Le contexte de crise dans les banlieues y pousse. Les difficultés que traverse la droite aussi. Les résultats du vote des militants la semaine dernière poussent peut-être les uns et les autres à l'apaisement après les accusations de tricheries échangées en fin de semaine. Hier, le député fabiusien de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone a clairement posé dans le Journal du Dimanche la question du rassemblement en déclarant que «la synthèse générale est possible entre Hollande, Fabius et le NPS (...) Afin de donner les chances au PS en 2007, je préfère mettre en avant ce qui nous rassemble plutôt que nos différences». François Hollande, lui, a réclamé sur Canal + «un rassemblement clair autour de (sa) motion, et que nous ne soyons pas simplement dans nos disputes quand on nous demande d'être dans les réponses». Dominique Strauss-Kahn a estimé lui, sur Radio J, «qu'il faut maintenant que les socialistes se rassemblent» et «qu'autour de la majorité tous les socialistes viennent travailler».

Au nom du Nouveau Parti socialiste, Arnaud Montebourg est un peu plus prudent (lire ci-dessous). La position du NPS sera dans cette affaire déterminante : il est en effet difficile d'imaginer un rassemblement qui se limite à un rapprochement entre hollandais et fabius