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Libération

Une nouvelle tête pour en finir avec le Plan

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Sophie Boissard devient aujourd'hui commissaire générale pour mettre en place le Centre d'analyse stratégique voulu par Villepin.
publié le 15 novembre 2005 à 4h34

Le Plan est en sursis, vive le CAS, Centre d'analyse stratégique. Ce matin, la nouvelle commissaire générale au Plan, Sophie Boissard, prendra possession du bureau de son prédécesseur, Alain Etchegoyen. «C'est un peu dommage que la première femme nommée à ce poste soit aussi la dernière commissaire au Plan», lui a fait remarquer il y a quelques jours un de ses prédécesseurs. Maître de requêtes au Conseil d'Etat, âgée de 35 ans, Sophie Boissard était jusqu'à hier directrice de cabinet du ministre de l'Emploi, Gérard Larcher. La nouvelle commissaire au Plan hérite d'une mission délicate : transformer cette vénérable institution en un Centre d'analyse stratégique regroupant les principaux organismes de prospective gouvernementale.

Coordonner. Les 135 salariés du Commissariat général du Plan devront désormais travailler avec leurs 46 collègues du Cepii (Centre d'études prospectives et d'informations internationales) et les 11 du CSERC (Conseil supérieur de l'emploi, des revenus et des coûts). Ils devront aussi coordonner les études d'organismes comme le Conseil d'analyse économique (CAE), le Conseil d'analyse de la société (présidé par Luc Ferry), le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE) et le Conseil d'orientation des retraites (COR).

Ce regroupement avait été annoncé le 27 octobre par Dominique de Villepin. Dès le lendemain, Alain Etchegoyen remettait sa démission, protestant violemment contre «une décision résolument discrétionnaire», sanctionnant selon lui «une liberté d'a