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Libération

Villepin mobilise pour régler son compte à la dette

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publié le 12 janvier 2006 à 20h02

Promis. Il laissera «au suivant, homme ou femme, qui s'assoira derrière le bureau de Premier ministre une situation parfaitement claire». En matière de finances publiques, Dominique de Villepin affirme faire oeuvre de salubrité publique. Au nom de l'équité entre les générations, le Premier ministre avait réuni hier la première conférence nationale des finances publiques. Le coup d'envoi d'un pacte de stabilité national calé sur celui imposé au niveau européen. Avec un mot d'ordre : rétablir d'ici à 2010 l'équilibre des comptes publics et ramener le poids de la dette sur le Produit intérieur brut (PIB) de 66 % à 60 %. Mais dans cette galère, le gouvernement n'a pas l'intention de plonger seul. Hier, pour la première fois, les représentants des collectivités locales et des représentants des organismes de Sécurité sociale, les partenaires sociaux et les parlementaires étaient convoqués. Le déficit des collectivités locales concourt à hauteur de 0,1 % des 3 % de déficit du pays. Le Premier ministre les prie d'arrêter de laisser filer les dépenses. Ce qui n'a pas manqué d'agacer les élus locaux (lire ci-contre).

Retraites. Deuxième mise en demeure : si l'Etat veut réussir à atteindre son objectif de zéro création de dette, les dépenses sociales vont devoir encore être resserrées. Cela sans maîtrise comptable des dépenses. Certes, la France va connaître «un vieillissement de sa population qui va peser sur les retraites», note un conseiller qui se rassure en notant que «le chômage d