Dominique Strauss-Kahn, candidat de «la renaissance de la France». A grand renfort de méthode Coué. La France déprime, «tourne en rond et ressasse son passé», sombre dans «la nostalgie et la mélancolie», souffre de plus en plus «du chômage, des inégalités et de la précarité». Qu'on se rassure ! Après Arnaud Montebourg qui, la semaine dernière, se décrivait en «antidépresseur» de la gauche, DSK s'est présenté samedi soir à L'Haÿ-les-Roses, à l'occasion des voeux de la fédération PS du Val-de-Marne, en porte-drapeau d'une «nouvelle gauche» capable de «redonner aux Français l'espoir que ça bouge, l'espoir que leur vie change».
«A mon rythme». A l'inverse de Laurent Fabius, Strauss-Kahn n'a pas jugé nécessaire de préciser qu'il était candidat à la candidature socialiste pour 2007. Il a feint également de ne pas se laisser «influencer par les modes successives, parce que les modes sont passagères». Même quand elles ont l'avantage d'être portées «par une personnalité qui a défendu le oui à la Constitution européenne et qui n'est pas rejetée par les Français». Comme Ségolène Royal. «J'irai à mon rythme», a prévenu DSK. «Je suis prêt, j'ai une orientation et des solutions.» Et même de «l'imagination».
Pour les solutions, l'entourage de DSK précisait samedi soir qu'il fallait attendre mercredi et la présentation de ses voeux. Des deux mesures qu'il a évoquées, la première, la sécurité sociale professionnelle, est suffisamment ancienne pour avoir été récupérée en ce début d'année par Ja