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Libération

Dernier round des primaires UMP à Paris

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Nicolas Sarkozy en vedette américaine a tenté de rassurer les militants sur leur bon déroulement.
publié le 21 février 2006 à 20h24

Un «grand initiateur et grand ordonnateur des primaires», dixit le journaliste animateur Paul Wermus. Nicolas Sarkozy a donné hier le coup d'envoi de l'ultime confrontation entre les quatre prétendants UMP à la mairie de Paris. Après avoir salué son mentor Edouard Balladur, le président de l'UMP s'est appliqué à rassurer les 2 000 militants présents au cirque d'Hiver à Paris sur les conditions de ces élections internes dont le premier tour doit se dérouler samedi.

Ses préférences supposées pour Françoise de Panafieu ? «Il n'y a pas de combines, de conseillers occultes. Je n'ai pas de candidat préféré. Celui ou celle que vous choisirez sera mon candidat, ou ma candidate.» Un calendrier trop avancé, deux ans avant les prochaines municipales ? «Deux années, ce n'est pas trop pour trancher des problèmes de personnes [...]. Je remarque d'ailleurs que, depuis ces primaires, M. Delanoë a singulièrement perdu de sa superbe.» Des adhésions suspectes à l'UMP-Paris ? «La compétition fut loyale et transparente.» Un parachutage de dernière minute, comme avec Philippe Séguin en 2001 ? «Ceux qui n'ont pas participé à ce vote démocratique n'auront pas l'investiture de l'UMP », a-t-il promis. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que deux jeunes trublions sortent une banderole rouge dans le public et appellent au «retrait du CPE»...Une fausse note rapidement couverte par des centaines de «Sarko, président», auquel l'intéressé a répliqué en toute modestie : «Mais je le suis déjà !»

Ambiance de foot.

Mai