Lyon, correspondance.
Il nettoie la droite lyonnaise. Le terrain est désormais presque propre. Et les troupes UMP semblent enfin se mettre en rangs pour les élections municipales de 2008 à Lyon et Villeurbanne. Nicolas Sarkozy s'est rendu sur place hier soir, à la fois pour soutenir la candidature de Dominique Perben à Lyon et pour officialiser celle de l'ancien député noiriste Henry Chabert dans la commune limitrophe de Villeurbanne. Ce savant partage du terrain permet à la droite lyonnaise de retrouver un peu de sérénité et surtout de clore ou tout du moins d'apaiser les divisions et luttes d'influences entre les anciens noiristes (ex-partisans de Michel Noir, maire de 1989 à 1995) et les autres. Ces tensions, ajoutées à la présence de Charles Millon, avaient permis au socialiste Gérard Collomb de remporter la municipale de 2001. Depuis, malgré l'annonce de la candidature de Perben dès 2003, la droite lyonnaise n'était jamais réellement parvenue à afficher une image forte et soudée.
Hypocrisie. Changement de ton hier soir, au Palais des congrès de Lyon, où, devant un parterre de 6 000 militants, se sont retrouvés, autour du président de l'UMP, Dominique Perben, Henry Chabert, Michel Noir et même l'ancien ministre Hervé Gaymard... Ne manquaient que les troupes millonistes, éternels grains de sable du paysage politique local. Au dernier moment, ils avaient annoncé qu'ils bouderaient le meeting. Mais, bien qu'il sillonne la ville depuis bientôt trois ans, Perben n'y aura ja