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Libération

Un nouveau parti pour les ultralibéraux

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Alternative libérale, 1 000 adhérents, veut présenter un candidat à la présidentielle.
publié le 2 mars 2006 à 20h30

Ils veulent «faire sauter le monopole de la Sécurité sociale», libéraliser l'école, supprimer l'âge de départ à la retraite et la garantie d'emploi pour les fonctionnaires. Ils aimeraient aussi instaurer un contrat de travail unique, faire la peau aux syndicats et fédérer «toutes les victimes de l'Etat» dans un nouveau parti politique : Alternative libérale (AL), dont le lancement a été officialisé hier à Paris.

«Dictature syndicale». Avant leur «congrès fondateur» qui doit avoir lieu en mai, ces trentenaires (consultants informatiques, banquiers, étudiants à HEC...) ont présenté une quinzaine de mesures qui visent à faire naître un «troisième pôle» dans la vie politique française. Un pôle libéral, bien sûr, aux côtés des formations «socialiste et conservatrice» qui se partagent le pouvoir depuis vingt-cinq ans. «A l'image du FPD en Allemagne ou des libéraux-démocrates britanniques, nous voulons créer un troisième parti qui s'inspire du modèle anglo-saxon», dit Sabine Herold, porte-parole de ce micro-parti (1 000 adhérents revendiqués) qui ambitionne de présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle.

Aux côtés d'Edouard Fillias, président d'AL, la jeune Sabine Herold s'était fait connaître en 2003 en organisant à Paris une manifestation géante contre «la dictature syndicale» qui bloquait alors les trains et les métros pour protester contre la loi Fillon sur les retraites. Trois ans plus tard, ces bébés-Madelin se présentent comme des déçus de la droite au pouvoir