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Libération

Rome, ville très ouverte aux socialistes français.

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DSK, Royal, Fabius... Tous les candidats potentiels pour 2007 s'y succèdent.
publié le 6 mars 2006 à 20h32

A Rome,

Tous les chemins mènent à Rome, mais pas nécessairement à une candidature à l'Elysée. A l'approche des législatives italiennes des 9 et 10 avril, où l'Union de la gauche emmenée par Romano Prodi est pour l'heure donnée gagnante, les éléphants socialistes candidats déclarés ou potentiels à la désignation pour la présidentielle de 2007 défilent aux abords du Capitole. Au risque de créer l'embouteillage. Après Dominique Strauss-Kahn en éclaireur la semaine passée, Ségolène Royal était de passage samedi dans la Cité éternelle. Moins de quarante-huit heures plus tard, c'est Laurent Fabius qui arrive aujourd'hui en Italie, talonné par Lionel Jospin qui viendra, demain, présenter son dernier livre au côté de Piero Fassino, le secrétaire des Démocrates de gauche (DS). Jack Lang a déjà pris son billet d'avion et, en fin de campagne, ce sera le tour du premier secrétaire du PS, François Hollande, de venir soutenir Prodi.

«Astre naissant». «Un défilé de présidentiables ? Les élections législatives italiennes ne sont pas un sujet de plaisanterie», a esquivé avec vigueur Ségolène Royal. «Je vais là où je peux être utile et là où je peux apprendre des choses», insiste la présidente de Poitou-Charentes. La presse italienne, elle, l'a déjà présentée comme «l'astre naissant de la gauche française» et «la candidate à l'Elysée». Régulièrement questionnée sur son éventuelle course à l'investiture, Royal a répété, poliment excédée : «J'observe ce qui se passe, et notamment l'émergence des