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Libération

Fabius lui aussi passe par la case Rome

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Avec Romano Prodi, il s'est entretenu sur le traité européen.
publié le 7 mars 2006 à 20h33

Rome, de notre correspondant.

Et de trois. Après Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal, et juste avant Lionel Jospin, Laurent Fabius était hier à Rome pour soutenir la gauche italienne à un mois des élections législatives. DSK avait participé à la grande kermesse de l'Union de la gauche emmenée par Romano Prodi, il y a dix jours ; la présidente de la région Poitou-Charentes s'était exprimée, samedi, lors d'un séminaire des Démocrates de gauche (DS) ; la tournée italienne de l'ex-Premier ministre s'est, elle, limitée à une rencontre en tête-à-tête avec Prodi, à son siège de campagne.

«J'étais en week-end privé à Rome et je suis venu lui rendre visite», a justifié Laurent Fabius à la sortie, rejetant l'idée qu'il serait moins bien accueilli que les autres ténors du PS en raison de son opposition à la Constitution européenne. «C'est la majorité des Français qui a voté non au référendum», a-t-il souligné. Dans l'entourage du «Professore», on tenait aussi à minimiser l'absence de photographie officielle des deux hommes, tout en rappelant que l'ancien président de la Commission «s'est beaucoup dépensé pour soutenir le projet de traité constitutionnel».

Les deux responsables ont évoqué les moyens de sauver quelque chose du projet de Constitution. «Il faut un texte plus court qui reprenne les chapitres des institutions, des valeurs et la charte des droits fondamentaux mais la partie 3 (qui traite des questions économiques et monétaires, ndlr) n'a pas sa place», a estimé Fabius. Il a