Spontané, pour l'instant. Et essentiellement urbain. Tel est le premier bilan que tirent les socialistes de l'afflux des nouvelles adhésions enregistrées depuis le début de la campagne de recrutement lancée la semaine dernière. Jusqu'au 1er juin, et pour 20 euros, les sympathisants du PS peuvent adhérer par l'Internet, via un numéro téléphonique azur ou de manière plus traditionnelle en écrivant ou en se rendant dans les fédérations départementales. Selon Vincent Feltesse, responsable au PS des nouvelles technologies, 7 400 personnes avaient adhéré en ligne hier matin. Jack Lang confiait hier que «ce succès qui dépasse nos espérances» a contraint le PS à renforcer le dispositif humain chargé de la gestion en aval de ces adhésions.
Sur les 5 000 premiers arrivants par l'Internet, environ 870 ont été enregistrés à Paris, explique Vincent Feltesse. Un peu plus de 200 dans les Hauts-de-Seine. Mais seulement 30 dans les Landes. La tendance est donc plutôt à un recrutement urbain, voire «bobo», comme le reconnaît un cadre du PS en faisant remarquer que le socialisme rural n'avait sans doute pas encore totalement assimilé la «culture Internet». Pour alimenter cette dynamique, Jack Lang précise qu'une journée porte ouverte pourrait être organisée un samedi ou un dimanche au siège du PS, dans quinze jours ou trois semaines. Une journée semblable pourrait avoir lieu localement.
Contacts. Ces adhésions électroniques sont inégalement confirmées par les contacts directs dont font état les