Menu
Libération

Lang ira «jusqu'au bout» malgré son «amie» Royal

Article réservé aux abonnés
publié le 24 avril 2006 à 21h01

Certains se sont mis la tête dans le sable. En espérant que la tempête Ségolène Royal se calme. C'est le cas de Dominique Strauss-Kahn ou de Laurent Fabius, pour ne citer que ces deux postulants à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2007. Jack Lang, également dans les starting-blocks, n'a manifestement pas envie d'attendre la fin de l'été pour exister face à la «Ségomania» du moment. Comme Bernard Kouchner d'ailleurs, qui, hier dans le Journal du dimanche, déclare que «peut-être qu'ils [les Français, ndlr] ont envie que je sois président». Avant de se reconnaître derrière l'étiquette du «candidat du sursaut».

L'ex-ministre de l'Education, lui, confie à Libération être «clairement et définitivement candidat à la candidature. Je suis prêt et j'irai jusqu'au bout. Beaucoup de choses bougent d'un mois à l'autre. Une chose ne bougera pas : ma détermination» à aller au bout du processus de désignation du champion du PS par les militants. Ils voteront en novembre. Le député du Pas-de-Calais évoque même «une décantation intérieure qui remonte à loin, un choix naturel, intime sans doute, mais profond». Après avoir déclaré que sa décision était «irrévocable», Lang a confirmé sa détermination hier soir au 20 heures de TF1 en faisant du patron de l'UMP, Nicolas Sarkozy, «clairement à droite, libéral sur le plan économique et autoritaire politiquement», un adversaire «idéal». Il a au passage dénoncé, à l'avant-veille de l'examen du projet de loi sur l'immigration, qui arriv