Martine Aubry en apesanteur. Alors que le Bureau national (BN) du Parti socialiste devait définitivement s'accorder, hier, sur la désignation de ses candidats pour les élections législatives de 2007, la maire de Lille se retrouve sans point de chute. Le BN, après un premier tour de table il y a trois semaines, a validé hier les listes à parité dans neuf fédérations encore litigieuses. Seule la situation dans le Val-de-Marne reste, selon Bruno Le Roux, en suspens. Le secrétaire national aux élections précise que le seuil des 50% de circonscriptions réservées aux femmes a été atteint, 40% d'entre elles ayant été au moins une fois à gauche depuis 1988. Le cas Aubry n'a, lui, pas été évoqué. La membre de la Commission nationale du projet pour 2007, ancienne ministre de Lionel Jospin, qui aspire à retrouver un maroquin ministériel en cas de victoire de la gauche à la présidentielle, reste donc pour l'instant sans circonscription.
Beffroi. Avant le BN, l'entourage de Martine Aubry s'en tenait aux dernières déclarations de l'intéressée «Si le PS ne lui propose pas une circonscription située sur Lille, elle ne sera pas candidate. Elle ne souhaite pas être candidate pour être candidate. Elle veut se présenter sur la ville pour prolonger son action de maire.» Gilles Pargneaux, responsable de la fédération du Nord, précise lui aussi que le «cas» Aubry ne devait pas faire l'objet de nouvelle délibération. «Je pense qu'elle ne sera pas candidate», confie-t-il .
Comment madame la maire s'es