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Libération

La gauche antilibérale croit encore en l'union

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Un appel à «des candidatures communes» pour les élections de 2007 a été lancé.
publié le 13 mai 2006 à 21h13

La gauche de la gauche ne s'avoue pas vaincue. Alors que le calendrier des désignations des candidats à la présidentielle est déjà fixé (1), la gauche antilibérale entend démontrer que la dispersion n'est pas inéluctable. Dans un appel lancé vendredi, elle demande «des candidatures communes» aux élections de 2007.

«Séismes». Parmi les signataires figurent Yves Salesse, coprésident de la fondation Copernic, le leader paysan José Bové, des Verts comme Francine Bavay, conseillère régionale, des communistes, dont le député Patrick Braouezec, des amis du socialiste Jean-Luc Mélenchon et Christian Picquet, membre de la direction de la LCR, mais minoritaire dans sa formation. A ces personnalités s'ajoutent des petits partis de gauche (Mars, Convergence citoyenne, etc.). Le PCF continue à jouer l'union, afin de ne pas apparaître comme le diviseur de la gauche du non au référendum.

Partant justement de l'expérience de la campagne référendaire de 2005, les signataires proposent la création d'«un collectif national d'initiative pour un rassemblement antilibéral de gauche». Rappelant les «séismes à répétition» (rejet du traité européen, émeutes dans les banlieues, refus du CPE), ils assurent que la «réponse politique [...] ne peut être le "réformisme de gauche'' accompagnant la mondialisation capitaliste que propose la direction du PS». Et de prévenir : «Nous ne participerons pas à un gouvernement qui serait dominé par le social-libéralisme.»

L'objectif est clair : «Nous avons l'ambition [