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Libération

A Chartres, en virée dans la «vraie vie».

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Lors d'une conférence de presse délocalisée, le Premier ministre s'est dit prêt à se «battre».
publié le 2 juin 2006 à 21h39

Chartres envoyée spéciale

Pas question de se laisser pousser dehors. Pour sa onzième conférence de presse, exceptionnellement délocalisée à Chartres (Eure-et-Loir) pour être au plus près de la «vraie vie», Dominique de Villepin a redit son intention de s'accrocher : «Nous avons encore un an devant nous.» Une année «de temps utile» qu'il s'est engagé à mettre à profit. Selon lui, «il n'est pas question de faire une pause [...]. Le monde continue à tourner, les Français veulent que le gouvernement gouverne : c'est ce que nous ferons». Et de décliner les «sujets qui ne peuvent pas attendre» comme «les violences aux personnes, la cohésion sociale ou le chantier de l'énergie».

«Pas un homme de bilan». Alors que ses conseillers distribuaient à la presse un document en couleurs sur son action gouvernementale depuis un an, il a tenu à dire qu'il n'est «pas un homme de bilan». Mais s'est néanmoins gobergé de ses bons résultats en matière de chômage. «Le travail de la majorité et du gouvernement porte ses fruits, s'est-il félicité. J'avais donné rendez-vous aux Français, je tiens parole : 210 000 chômeurs de moins en un an.» Dans la même veine, il s'est réjoui du chiffre de la croissance qui «dépasse les 2 %». «Il n'existe pas de fatalité dans l'action publique : lorsqu'on fixe un cap, lorsqu'on se donne les moyens de l'atteindre, lorsqu'on fait les choix budgétaires nécessaires, tout devient possible», a-t-il expliqué. Au plus bas dans les sondages, il a promis qu'il continuerait à se