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Libération

Verts : l'imbroglio de l'investiture persiste.

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Toujours pas de solution pour départager Cochet et Voynet.
publié le 2 juin 2006 à 21h39

Sortie politique par le haut ? Ou fuite en avant dans le ridicule juridique avec examen, à la loupe, des 150 bulletins litigieux ? Les dirigeants Verts devaient envisager hier soir les différentes options possibles lors d'un collège exécutif (CE) téléphonique. Certains plaident pour un troisième tour entre Yves Cochet et Dominique Voynet. D'autres veulent une convention ouverte à toute l'écologie politique.

Rumeur. Pour la troisième journée consécutive, les écologistes ont tenté de refroidir le coeur de leur parti, en fusion depuis que leurs deux finalistes à l'investiture pour 2007 sont arrivés ex aequo. Une seconde rencontre à 11 heures au Sénat entre Cochet et Voynet, en présence de Yann Wehrling, le secrétaire national, et de Mireille Ferri, responsable des élections, a tourné court. Aucun des deux ex-ministres de l'Environnement ne veut lâcher le morceau. Avec ses deux petites voix d'avance, Cochet est persuadé que son heure est enfin venue. Voynet ne voit pas pourquoi elle se désisterait. D'autant plus qu'au QG des Verts, la rumeur court que le recomptage lui donnerait dix voix d'avance. «Si Voynet s'était retirée mardi juste après le premier dépouillement, il aurait pu y avoir un revival avec une embrassade. Là, c'est Dallas, la haine genre Villepin-Sarkozy», explique un membre de la direction. Une chose est sûre, le chantier du recomptage est sans issue. «S'abriter derrière la forme des croix ne résoudra pas la question politique de l'égalité», explique Mireille Ferri