Tous fans de foot. A quelques jours de l'ouverture de la Coupe du monde, les politiques font la lèche au ballon rond. Dominique de Villepin en tête. Au plus bas dans les sondages, le Premier ministre tente de redorer son blason au contact du maillot bleu. Le week-end dernier, il s'est ainsi invité à déjeuner à Clairefontaine avec l'équipe de France, qu'il a qualifiée de «symbole». «C'est un peu la nation qui se retrouve rassemblée et représentée sur le terrain», a-t-il déclaré.
«Villepin leur a porté chance, a commenté, sans rire, son entourage. Depuis qu'il leur a rendu visite, ils ont gagné deux fois.» Selon ses proches, il aurait parlé longuement avec Thierry Henry et Sylvain Wiltord de l'égalité des chances.
Depuis cette petite visite, le chef du gouvernement, très en jambes, n'a cessé de filer la métaphore footballistique. Mercredi, évoquant l'ovation des députés UMP à Jean-Louis Borloo la veille, il n'a pas craint de se voir en Zinédine Zidane, comparant son ministre à David Trezeguet : «Quand Zidane voit Trezeguet marquer un but, il se réjouit et c'est mon cas.» Le lendemain, devant des étudiants réunis à Chartres, il a récidivé en assurant : «J'aurais adoré faire du foot, j'ai gardé cette passion.» Dans cette ambiance pré-Coupe du monde, son entourage a exhumé le passé de footballeur du Premier ministre, expliquant qu'il a pratiqué ce sport quand il était étudiant. Et qu'il était même capitaine de son équipe !
Dominique de Villepin a la ferme intention de se rendre le 1