Après deux semaines de chamailleries et une multitude de réunions, la majorité municipale parisienne est parvenue à trouver un compromis de dernière heure sur le Plan local d'urbanisme (PLU). Hier encore, au Conseil de Paris, les turbulents alliés Verts de Bertrand Delanoë ont maintenu le suspens tout au long de la journée, avant d'annoncer en début de soirée qu'ils s'abstiendraient sur le vote du PLU. Une décision qui permet l'adoption de ce document stratégique en matière d'urbanisme. Mais qui laissera des traces dans la majorité municipale : «Je prends acte que la majorité en entier n'a pas voté le PLU. Cela m'importe», a réagi le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë. «Je respecte ceux et celles qui s'abstiendraient, mais je n'ai pas la même conception qu'eux du devoir que nous avons à remplir vis-à-vis des Parisiens», a poursuivi le maire.
72 zones. Le PLU, qui va se substituer au plan d'occupation des sols datant de 1977, énonce en effet les règles en matière de construction et de densité urbaine. Il précise aussi les choix d'aménagement dans les 72 zones de la capitale restant à urbaniser, répertorie les secteurs sauvegardés, fixe les choix de la municipalité en matière d'habitat ou d'activité économique. L'importance de ce document a d'ailleurs été soulignée par Marielle de Sarnez, chef de file du groupe UDF au Conseil de Paris. «Les choix que nous allons prononcer en matière d'urbanisme seront déterminants parce qu'ils engageront pour longtemps les habitants de notre v