Pas un jour sans Jack Lang ! Alors que l'on célèbre demain la 25e édition de sa Fête de la musique, qu'il a créée en 1982, l'ex-ministre de la Culture réunissait hier soir à Paris ses «comités de soutien citoyens» en vue de la présidentielle. La veille, dans une galerie d'art de la place des Vosges, il avait convié quelques amis (Josiane Balasko, Stéphane Diagana, Laurent Baffie, Philippe Torreton, Charles Berling, Costa Gavras, Mathieu Kassovitz ou Joey Starr) pour protester contre les expulsions d'enfants sans-papiers. En revanche, il n'a publié aucun livre depuis février (Immigration positive) et mars dernier (Vaincre le chômage) !
Agressif. Hier soir à la Mutualité, Jack Lang a tenu un discours très agressif contre le gouvernement... sans toujours ménager ses petits camarades. Il s'en est pris à «l'infâme loi Sarkozy qui organise la traque des enfants qu'on veut arracher à leurs copains et à leurs maîtres». Mais il en a profité pour trouver la position du PS sur l'immigration «trop frileuse», plaidant pour «une régularisation large des sans-papiers». L'affaire Suez-GDF est, pour lui, «emblématique d'une démocratie en ruine. Le Premier ministre s'accroche aux dorures de Matignon comme une moule à son rocher. Monsieur de Villepin, si vous aimez votre pays, rendez-lui service : partez !»
«Des ailes». A 66 ans, Jack Lang assure être vraiment candidat à la candidature présidentielle au sein du PS. «J'ai pris ma décision il y a un an et demi, quand Laurent Fabius s'est prononcé