DSK a frappé hier soir là où cela fait mal. Mal à Lionel Jospin. Au moment où l'ancien Premier ministre entrouvrait la porte de sa candidature à la présidentielle, Dominique Strauss-Kahn rappelait l'échec de 2002 : «Après cinq ans au pouvoir, nos électeurs nous ont rejetés. Nous avons été élus en 1981, battus en 1986. Elus en 1988, battus en 1993. Elus en 1997, battus en 2002. Par ceux-là mêmes pour lesquels la gauche pensait avoir travaillé. Trois fois de suite, c'est inacceptable !» «Si on nous rejette au bout de cinq ans, c'est qu'on n'a pas rempli le contrat. Ceux qui ne sont pas capables de garder le pouvoir ne sont pas la vraie gauche !» a tonné l'ancien proche de Jospin sous les applaudissements des militants parisiens. Dans la salle, le député Jean-Christophe Cambadélis, proche de DSK, minimisait les propos de Lionel Jospin, sur le thème : il n'a pas dit qu'il était candidat mais il a seulement parlé des conditions politiques d'un éventuel retour.
Dominique Strauss-Kahn tenait hier soir son premier meeting de campagne. Marchant sur une estrade au milieu de plusieurs centaines de ses supporteurs, au gymnase Japy (Paris XIe), l'ancien ministre s'est exclamé : «2007 n'est pas 1997 ! J'entends dire qu'en 2007, on pourra faire comme en 1997. Mais la situation n'est plus la même. Des économistes en culottes courtes, il y en a partout, même au sein du parti socialiste...»
«Nous ne construirons rien sur le mensonge», a affirmé DSK, pronostiquant que «le débat de la présidentie