Lionel Jospin candidat à la candidature du Parti socialiste ? Tour d'horizon des réactions parmi la cohorte de candidats déjà en piste.
Segolène Royal
«On verra en septembre»
«Cela ne change rien : j'ai toujours dit que je soutiendrai le candidat le mieux placé. Si ce n'est pas moi, je soutiendrai le mieux placé. On verra au mois de septembre», a réagit hier Ségolène Royal lors d'un déplacement à Rennes. Pour l'entourage de la coqueluche des sondages, la rentrée dans la mêlée de Lionel Jospin est interprétée comme «un hommage au travail accompli». C'est pour ses amis «la preuve qu'elle a fait le trou», puisque Lionel Jospin aurait accéléré son calendrier à cause de son omniprésence. «Sans chercher à polémiquer», les proches de la présidente de la région Poitou-Charentes préviennent qu'«elle ira jusqu'au bout.» Et rappellent à Jospin qu'il devra comme les autres passer par la case «militants».
Les fabiusiens
«Pas concernés»
Claude Bartolone, bras de droit de Laurent Fabius, s'interroge : «Je n'ai pas bien saisi les raisons qui pouvaient le conduire à revenir. Ce n'était pas un message adressé aux Français. C'était surtout un message adressé à Hollande ou à ses anciens amis qui soutiennent aujourd'hui Strauss-Kahn. En tout cas, nous nous sentons les moins concernés par cette intervention.»
Strauss-Kahn
Même pas fâché
Jospin lui a pourri son meeting mercredi (Libération d'hier), mais qu