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Libération

Les alliés du PS s'échauffent dans l'arrière-cuisine électorale

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publié le 1er juillet 2006 à 21h49

Compliqué entre socialistes. Compliqué aussi entre les socialistes et leurs partenaires. Ce samedi, le PS va ratifier lors d'une convention nationale son projet pour la présidentielle de 2007. Et la liste de ses candidat(e)s pour les législatives qui suivront. Au-delà de la parité, de la représentation des minorités visibles (lire ci-contre) et des équilibres internes entre courants, le casse-tête consiste aussi à réserver des circonscriptions aux Verts, aux radicaux de gauche et aux amis de Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Revue de détail de ses discussions très plurielles.

Poker menteur avec les Verts L'accord électoral ne sera pas bouclé pour la convention du PS. Chacun renvoi bien sûr la balle à l'autre. Les écologistes exigent un groupe parlementaire, soit au moins 20 circonscriptions gagnables. Pour Yann Wehrling, le secrétaire national des Verts, «le compte n'y est pas. Notre objectif est une trentaine de circonscriptions gagnables. On en est loin». La dernière proposition du PS n'en compte que 24. «Ce sont de bonnes circonscriptions, explique Bruno Le Roux, en charge des élections au PS. Je leur ai dit que je souhaitais privilégier la qualité à la quantité.»

Les Verts ont une tout autre analyse. «Sur les 24, seules une quinzaine est gagnable. On veut bien aller au charbon. Mais entre des endroits tout-cuit et tout-pourri, il y a une marge. Le PS a le sentiment que les Verts sont dans la dèc