Le bureau national du Parti socialiste doit se prononcer dans la soirée sur le cas épineux de la 21ème circonscription de Paris, où la désignation du futur candidat aux législatives vire au conflit ouvert. Selon toute vraisemblance il devrait se prononcer en faveur de George Pau-Langevin contre Sophia Chikirou.
La première, 57 ans, est d’origine antillaise, jospiniste et travaille auprès du maire de Paris, Bertrand Delanoë. La seconde, 27 ans, est d’origine kabyle, fabiusienne et assistante parlementaire du député sortant Michel Charzat. Ce dernier ne peut pas se représenter, car le PS a réservé cette circonscription à une femme, dans le cadre de la promotion de la parité.
Contrairement aux autres circonscriptions, les militants socialistes n’ont pas voté en juin dernier pour départager les candidates, à la suite de contestation sur la liste des adhérents susceptibles de participer au scrutin interne. Déjà, lors de la préparation du congrès du Mans en 2005, un tel litige avait porté sur plusieurs dizaines d’adhérents.
«Je veux que les militants puissent voter… mais pas dans n'importe quelles conditions» affirme à Libération, le premier secrétaire de la fédération du PS de Paris. Sans trop y croire, il espérait un «accord politique général» entre les deux camps en présence, avec George Pau-Langevin, candidate, et Sophia Chikirou, suppléante. «Cela ferait un beau "ticket" diversité», ajoute-t-il. A défaut d'un tel accord - a priori rejeté par