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Libération
Interview

Garden fin de partie.

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A l'occasion du dernier 14 Juillet de son quinquennat, Jacques Chirac devrait tenir un «discours antidéprime». En contrepoint, témoignages sur les grandes thématiques de ses deux mandats.
publié le 14 juillet 2006 à 21h58

Derniers flonflons sur la pelouse de l'Elysée. Pour sa traditionnelle garden-party du 14 Juillet, Jacques Chirac va s'appliquer à tenir son rang de «Président jusqu'au dernier jour», selon la terminologie de ses conseillers. Pas question pour lui de se laisser aller au bilan exhaustif de son action depuis 1995, même s'il tentera de démontrer que la plupart de ses engagements pris au début de quinquennat ont été tenus. «Chirac n'est pas quelqu'un qui s'attarde sur lui-même. Il n'est pas tourné vers son passé, il ne fera pas son bilan. Il ne sait pas se vendre. Il y en a certains qui sont champions pour ça...», confiait la semaine dernière Dominique de Villepin en visant Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui à la télévision, le Président précisera à nouveau la feuille de route du gouvernement jusqu'à la présidentielle, évoquera quelques réformes consensuelles (parité, allocation pour les boursiers) et cherchera à tenir, de source gouvernementale, «un discours antidéprime» en s'appuyant sur les maigres résultats en matière de croissance et d'emploi. Et confirmera qu'il entend «aller jusqu'au bout» avec l'actuel Premier ministre. Jacques Chirac devrait avant tout disserter de politique étrangère pour mieux susciter l'union nationale autour de sa personne. L'actualité est porteuse : escalade de la guerre au Proche-Orient, crise nucléaire avec l'Iran avec demande de sanctions à l'ONU, sommet du G8 en Russie ce week-end. «C'est l'homme politique le plus popula