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publié le 15 juillet 2006 à 21h59

Julien Dray, porte-parole du Parti socialiste, a regretté que «tout ce qui a fait la réalité de l'année qui vient de s'écouler, la crise des banlieues, le CPE et la montée de la violence» n'ait pas été abordé par Jacques Chirac. «Le Président a voulu faire comme s'il disposait encore de temps», a-t-il estimé. «Il faut préparer la relève pour changer de politique», en conclut le député de l'Essonne.

Dominique Strauss-Kahn a dénoncé l'absence de «toute proposition» du chef de l'Etat, «ni sur l'emploi ni sur la croissance, rien qui puisse redonner confiance au pays». L'ancien ministre s'attendait «au minimum à un geste d'humanité pour les enfants scolarisés dont les parents sont en situation irrégulière. Il n'a rien fait, sauf apporter un soutien sans faille à son ministre de l'Intérieur».

François Sauvadet, le porte-parole de l'UDF, a déclaré qu'il n'y avait «vraiment rien de nouveau sous le soleil de l'Elysée. Sur le fond, c'est le même texte, incessamment répété depuis le début du mandat de Jacques Chirac, une France où tout va bien, où tout va mieux avec des réformes toujours devant, et on verra ce qu'on verra».

Marie-George Buffet, la secrétaire nationale du PCF, a trouvé le chef de l'Etat «en décalage avec l'attente» des Français. Il veut donner «l'impression qu'en France tout va bien, alors qu'il y a énormément de souffrance sociale, une très grande précarité et des problèmes de pouvoir d'achat». Elle attendait