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Libération

Neuf morts et un thermomètre toujours au maximum.

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Les personnes âgées ne sont pas les seules touchées : deux travailleurs ont déjà succombé à la chaleur.
publié le 20 juillet 2006 à 22h01

Neuf décès, dont au moins deux chez des travailleurs. Tel est le bilan provisoire de la canicule en France, selon le ministre de la Santé. La vague de chaleur a aussi fait deux victimes aux Pays-Bas, deux en Allemagne et deux en Espagne. Xavier Bertrand a appelé au renforcement de la mobilisation, les températures records étant parties pour durer encore plusieurs jours. Mardi, deux morts avaient été recensés dans la région bordelaise : un homme de 85 ans et une femme de 81 ans. Hier, le ministre a fait état de sept autres décès : une personne âgée dans les Pyrénées-Orientales ; un sans-domicile fixe à Bordeaux ; trois personnes dans le Maine-et-Loire ; un chauffeur routier à Dax (Landes) et un ouvrier à Mâcon (Saône-et-Loire). Ce dernier, un intérimaire de 53 ans, a succombé à une hyperthermie maligne (coup de chaleur) mardi soir. Selon la préfecture, il avait été «exposé tout l'après-midi à la chaleur», alors qu'il travaillait sur la voie publique pour une entreprise de réfection des routes. C'était son premier jour de travail sur ce chantier. A l'été 2003, déjà, des travailleurs de force (un camionneur et trois maçons) avaient été parmi les premières victimes de la chaleur.

Pour l'Institut de veille sanitaire (InVS), qui surveille tous les indicateurs (hospitalisations, mortalité...), ces décès sont des signaux auxquels il faut porter attention, mais il n'y a pas pour l'instant péril en la demeure. «Dès que la température monte, on observe une petite augmentation