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Libération

PS : bal de prétendants à la cour Royal

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Tour d'horizon des alliés plus ou moins déclarés et rivaux endurcis de la favorite des sondages.
publié le 24 juillet 2006 à 22h03

Il paraît que les plus belles histoires d'amour commencent toujours comme ça. On se déteste, on s'engueule. Puis on finit par se rendre compte qu'on est fait l'un pour l'autre et on fait de grandes choses ensemble. Cette règle sentimentale pourrait s'appliquer, au sein du PS, aux relations qu'entretiennent les candidats à la candidature avec Ségolène Royal, la mieux placée d'entre eux, d'après les sondages.

En quelques semaines, on est passé du «TSS» («Tout sauf Ségolène») au «Préparons-nous à travailler ensemble». Certes, il y a mieux comme déclaration enflammée, mais c'est déjà pas mal. D'autant que le camp Royal accentue la pression. «Ils rêvent d'arriver à La Rochelle avec des noms de ralliés, dit un membre du BN. C'est aussi un moyen d'être incontournables.» Certains prétendants ne se cachent plus. D'autres avancent leurs pions. Reste ceux qui ne marchent pas, insensibles aux sondages, ou trop agacés à l'idée de jouer les seconds rôles.

Les déclarés

Premier d'entre eux, Arnaud Montebourg. Après avoir laissé entendre pendant des semaines qu'il allait se présenter, fait le tour, en tête à tête, de tous les éléphants du PS (Fabius, DSK, Jospin, etc.) et préparé une conférence de presse pour annoncer sa candidature fin juin, il fait volte-face et annonce, le 13 juillet, qu'il ne briguera pas l'investiture PS et qu'il se range du côté de Ségolène Royal. Seule capable, à ses yeux, de faire gagner la gauche contre Sarkozy. Ce revirement hérisse les militants de son