Et revoilà «l'égalité des chances». Entre la bataille pour l'emploi et la lutte contre le chômage des jeunes, Dominique de Villepin a eu le temps de s'appesantir, hier lors de sa conférence de presse, sur la marotte gouvernementale : la lutte contre les discriminations. «La crise des banlieues a profondément marqué notre pays», a-t-il rappelé, ajoutant qu'il fallait «faire en sorte que chacun, quels que soient son origine, le lieu où il habite, le collège ou le lycée qu'il fréquente, ait la possibilité de se former en fonction de ses aspirations et de trouver une place dans notre société». Rien de moins.
Et promis, le gouvernement travaille. Créant des aides à destination des entreprises qui recrutent des jeunes habitants en ZUS (zone urbaine sensible) ou en instaurant 15 nouvelles zones franches urbaines. Une palanquée de mesures créées par la loi pour l'Egalité des chances.
Une loi, qui outre l'instauration du CPE, prévoyait aussi la création d'une Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances dont les ambitions sont immenses : elle doit simplifier «la mise en oeuvre de la politique de la ville». En luttant contre l'illettrisme et les discriminations, tout en menant «des actions en faveur de personnes rencontrant des difficultés d'insertion sociale et professionnelle». A l'époque, l'annonce de sa création avait suscité des inquiétudes auprès des associations. Certaines craignaient la dilution de certains sujets, comme l