Villepin veille au grain. A l'heure des vacances, «aucune pause n'est possible» sur les plans national et international, a-t-il tenu a rappelé hier, lors de sa 13e conférence de presse mensuelle, en banlieue, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), la deuxième hors les murs de Matignon après celle de Chartres (Eure-et-Loir) en juin. Flanqué de quatre de ses ministres, Jean-Louis Borloo (Emploi), Thierry Breton (Economie), Azouz Begag (Egalité des chances) et Catherine Vautrin (Cohésion sociale), Dominique de Villepin a passé en revue tous les sujets qui «préoccupent les Français». Et surtout ceux qui peuvent redorer l'image du chef du gouvernement.
Le Premier ministre a commencé, bien évidemment, par évoquer la situation au Liban. «La France a condamné le drame de Cana, acte injustifiable qui a bouleversé tous nos compatriotes», a-t-il rappelé. Avant de se réjouir du «très large consensus» de tous les partis politiques sur la question. Depuis l'éclatement de la crise au Liban, il a regagné quelques points dans les sondages. Une bouffée d'oxygène qui vient à point nommé avant la trêve estivale.
Même mobilisation sur le front de la canicule : «Il faut rester vigilants et poursuivre nos efforts d'information et de prévention.» Que les Français dorment tranquillement sur leur serviette à la plage, le gouvernement reste sur le pont.
De la même manière, «pour la bataille pour l'emploi», le Premier ministre a voulu montrer qu'il répondait présent. Pour