Nicolas Hulot qui se met sur orbite pour l'Elysée et la planète écolo tremble. L'annonce dans le Journal du dimanche du 30 juillet de son éventuelle candidature à la présidentielle de 2007 pour dénoncer l'atonie des politiques face au «péril climatique» provoque moult remous chez les Verts. A peine pourvus d'une candidate, Dominique Voynet, qui a finalement remporté d'une courte tête le duel avec Yves Cochet, et voilà le principal parti écologiste renvoyé à sa difficulté à exister dans l'opinion.
«Les écologistes, faute de privilégier une démarche unitaire, sont inaudibles», balance Hulot. En relançant l'idée, défendue notamment par Jean-Luc Bennahmias, élu vert européen, d'une candidature unique regroupant les écolos de gauche, de droite, et ceux qui se placent comme lui hors des clivages traditionnels, le producteur d'Ushuaia appuie là où ça fait mal : dans les sondages, Voynet plafonne à environ 2 % d'intentions de vote.
Bové, Voynet, Waechter et Lepage sur un même bateau avec à la barre le capitaine Hulot ? L'hypothèse plaît surtout aux partis groupusculaire : «Nicolas Hulot est aujourd'hui le seul à pouvoir réunir sur son nom tous les partis se réclamant de l'écologie. [...] La candidature unique est la meilleure manière de promouvoir le changement de cap», a réagi Antoine Waechter, président du Mouvement écologiste indépendant. Même son de cloche à Génération écologie.
Mais chez les Verts ça tangue. Difficile pour eux d'ignorer l'ex-gour