Tout est présenté depuis quelques semaines comme si finalement, le match présidentiel était déjà joué d'avance à 250 jours du premier tour avec l'entrée en lice d'acteurs favoris des sondages et des médias, caracolant de plages en vallons.
Tout se passe comme si l'enjeu présidentiel allait se résumer à un face à face médiatico politique exclusif entre deux candidats.
C'est aller un peu vite et c'est surtout oublier l'invité majeur de ce débat, le peuple lui-même, qui depuis des années n'est plus le docile exécuteur des schémas annoncés.
D'ailleurs à ceux qui l'auraient oublié, le premier tour des élections présidentielles de 2OO2 est là pour le rappeler : je relisais les articles des mois précédents Avril 2OO2 ; tout était clair, ce serait Chirac Jospin….
Le match du second tour était annoncé comme joué.
Personne n'avait imaginé ce coup de semonce donné par le peuple lui même.
Et au second tour, il ne s'agissait plus là de choix de projet politique ou d'homme, mais de dire non à l'extrême droite et de se rassembler dans un sursaut démocratique.
Le Président élu à cette date a jeté un voile sur les raisons profondes de ce choc politique et démocratique et pour toute réponse, là ou on attendait le rassemblement, il a voulu imposer le bipartisme avec un gouvernement de parti unique et de parti pris.
Incontestablement, la situation politique du Pays ainsi crée, les luttes de clan ont pesé dans la manière
Vivement la rentrée!
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par François Sauvadet, Député UDF de Côte d'or. Pour Libération.fr
publié le 25 août 2006 à 7h00
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