Coutances, envoyé spécial
Qu'est-ce que «l' écologie politique» ? Depuis que Dominique Voynet, Nicolas Hulot, Corinne Lepage ont accepté d'en débattre, voire d'en faire ensemble, ce concept -et son corollaire plus à gauche «d'écologie populaire»- est sorti du bois écolo. Vendredi soir des responsables des grandes ONG environnementales regroupés depuis un an dans «l'Alliance pour la planète» étaient invités à plancher sur le sujet. Ateliers et forums ont permis d'illustrer cette approche au travers de témoignages d¹expériences et de propositions. Quelques réponses, fauchées sur le terrain.
L'éducation populaire.
«La mesure angulaire, c¹est l'éducation populaire, c'est à dire apprendre aux gens à gérer leur quota de consommation énergétique, comme ils gèrent leur argent avec la carte bleue. Et ce, dans une civilisation démocratique. On ne fera pas l'écologie sans les gens, en leur disant vous allez en baver. Le despotisme écolo qui consiste à dire : on va conquérir le donjon de l¹état et dicter à la société des mesures est révolu. Avec 50 milliards d¹euros par an, la facture de nos importations d'énergie a été multipliée par trois en quatre ans.Le choc pétrolier et gazier est une opportunité pour opérer cette mutation de civilisation, à condition d¹écrire à scénario de réussite individuelle et collective pour les gens. La question énergétique et climatique va être au centre de la prochaine mandature».
Pierre Radanne, Commission
Petit lexique de l'écologie politique
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par Mathieu ECOIFFIER
publié le 27 août 2006 à 7h00
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