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Libération

Borloo, caution sociale de Sarkozy

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Le Parti radical du ministre de l'Emploi était réuni à Palavas.
publié le 28 août 2006 à 23h04

Sarkozy à l'Elysée, Borloo à Matignon ? Ce week-end, à Palavas-les-Flots (Hérault), les radicaux valoisiens réunis pour leur université d'été ont fait le rêve d'un «ticket Borloo-Sarko» pour 2007. Coprésidé par le ministre de l'Emploi, le petit Parti radical (parti «associé» à l'UMP) entend être l'incontournable «pôle social» de la future majorité de droite. «Nous devons être à l'avant du combat contre toutes les discriminations et pour une réelle égalité des chances», a déclaré hier Jean-Louis Borloo. Dans un message vidéo, Nicolas Sarkozy a promis aux militants que les «valeurs des radicaux» auraient «toute leur place» dans sa campagne.

Il était représenté par son bras droit, Brice Hortefeux, qui a salué l'«énergie originale, broussailleuse, inventive, indépendante de Jean-Louis Borloo». Ce dernier a précisé que l'«hypothèse la plus raisonnable» était qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle. «Nous allons nous mobiliser autour de celui qui est aujourd'hui le candidat naturel de l'UMP, Nicolas Sarkozy», a ajouté le coprésident André Rossinot, rappelant quelques «propositions non négociables» de son parti : instauration de la proportionnelle aux législatives et charte de la laïcité, dans les services publics notamment.

Les résultats de Jean-Louis Borloo dans la lutte contre le chômage ont été maintes fois salués ce week-end par plusieurs orateurs. Le Premier ministre Dominique de Villepin et son plan d'urgence pou