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Libération

Fenêtre de tir étroite pour un candidat PRG

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Les radicaux de gauche veulent désigner rapidement leur champion pour 2007. Seule Taubira s'est déclarée.
publié le 2 septembre 2006 à 23h09

Toulouse de notre correspondant

Les radicaux du PRG n'attendront pas que le Parti socialiste désigne son candidat à la présidentielle en novembre pour éventuellement désigner le ou la leur. Ils tiendront congrès sur cette question à Paris les 22 et 23 octobre. Preuve selon leur porte-parole que les radicaux de gauche «décident de leur politique en toute indépendance». En fait, ils n'avaient pas vraiment le choix des dates.

«Octobre, c'est le moment ou jamais», précise très sérieusement un membre du bureau national. Lequel se déride soudain en expliquant pourquoi : «On décide dès la rentrée d'avoir un candidat et il sera toujours temps de le retirer de la course avant l'hiver à la faveur d'un appel bien senti à l'unité.» Passé ce délai, poursuit un autre élu, un retrait n'est plus «jouable» vis-à-vis des parrains signataires et des soutiens du candidat. Choisir d'avoir ou pas un candidat après la désignation du champion socialiste serait enfin interprété «soit comme une agression, soit comme une soumission vis-à-vis de telle ou tel», calcule ce même élu. Pour sembler ne pas dépendre du choix des autres, il fallait donc viser juste dans le calendrier. Le monde politique est déjà cruel pour les radicaux. Y imposer leur existence leur demande tout un art.

Pour l'heure, seule Christiane Taubira, candidate en 2002, a fait savoir à la direction du PRG qu'elle était disponible pour une éventuelle nouvelle aventure présidentielle. Pour la forme, le pré