Au PS, c'est la revue des troupes : chacun compte les siens en vue de la désignation du candidat à la présidentielle. Ainsi, Ségolène Royal a réuni pour la première fois hier son «conseil d'animation politique», durant deux heures dans une salle de l'Assemblée nationale.
Ce conseil, dont la création avait été annoncée la semaine dernière, comprend plus de 120 responsables socialistes : parlementaires, grands élus locaux ou premiers secrétaires de fédération départementale. On y retrouve ainsi l'ancienne Premier ministre Edith Cresson, l'ex-ministre des Finances Christian Sautter, aujourd'hui adjoint au maire de Paris ou les maires de Lyon, Gérard Collomb et de Tours Jean Germain.
«Souplesse». Sept présidents de conseils régionaux ont rejoint leur collègue de Poitou-Charentes. Parmi les récentes recrues : Victorin Lurel (Guadeloupe) et Michel Vauzelle (Paca). «Ce conseil, qui se réunira toutes les deux ou trois semaines, est une structure souple et ouverte. Il ne préfigure pas un comité de campagne», se défend Christophe Caresche, animateur de ce comité, rebaptisé «d'animation» pour faire moins «comité central».
«Microcosme». «Nous avons aussi le soutien de 34 responsables de fédération» départementale, assure Eugène Caselli, responsable de celle des Bouches-du-Rhône, l'une des plus importantes. L'homme fort du département, Jean-Noël Guérini, président du conseil général, devrait annoncer son ralliement à Royal cette semaine.
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