Quoi qu'il arrive, Jean-Pierre Chevènement et son parti, le Mouvement républicain citoyen (MRC), ne joueront plus, en 2007, avec leurs anciens camarades du non de gauche au référendum. A l'occasion de l'université d'été du mouvement, ce week-end aux Ulis (Essonne), l'ex-ministre de Lionel Jospin a expliqué qu'il espérait pouvoir soutenir, au printemps, un candidat socialiste capable de contrer la dérive «libérale-libertaire» du PS. Et que, dans le cas contraire, il se lancerait lui-même une nouvelle fois dans la bataille.
A la tribune, devant les 400 participants, le premier secrétaire Georges Sarre a exclu tout ralliement de son parti à la candidature unique antilibérale que veulent construire les comités du 29 mai. Selon lui, «au sein du Parti communiste, beaucoup comprennent la nécessité du cadre républicain pour créer une alternative au libéralisme» ; néanmoins le PCF, comme les Verts, «semble débordé par la passion antipolitique du mouvement qui se dit social. Sa compétition, attraction, répulsion, avec la LCR le conduit dans une surenchère où le vide le dispute à la démagogie». Sarre s'en est aussi pris aux altermondialistes d'Attac : reconnaissant son «rôle positif» dans le combat contre la mondialisation, le premier secrétaire du MRC constate que «malheureusement, il tend lui aussi à être débordé par l'agitation gauchiste».
Jean-Pierre Chevènement s'est dit prêt à incarner le «candidat du rassemblement de tous les républicains sur un proj