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Libération

Villiers en héraut de la «France des bistros»

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Florilège de propos populistes à l'université d'été du Mouvement pour la France à Guidel.
publié le 11 septembre 2006 à 23h15

Guidel plages (Morbihan) envoyé spécial

Les sabots bien plantés dans la glèbe, un «bon sens» revendiqué jusque sur les tee-shirts en guise d'idéologie... Hier, en Bretagne, Philippe de Villiers a offert à ses militants réunis pour l'université d'été de son Mouvement pour la France (MPF), un feu d'artifice de slogans populistes. Dans le rôle du chauffeur de salle, le secrétaire général et numéro 2 du mouvement, Guillaume Peltier, avait déjà donné le ton : «Nous préférons la France des bistros au Paris des bobos, la France des moissons à celle des donneurs de leçons et l'artisan des Vosges à l'écolo de la place des Vosges, le paysan centenaire au footballeur milliardaire.»

«Chienlit». Philippe de Villiers rêve de devenir le quatrième homme de la campagne présidentielle. Derrière Le Pen, certes, mais devant Bayrou, le patron de l'UDF, dont Guillaume Peltier assure qu'il est devenu «la meilleure roue de secours de la gauche». S'il atteint cet objectif, Villiers s'imposerait comme un partenaire incontournable de la droite.

Son programme : «Remettre de l'ordre en France.» Et pour y parvenir, le président du conseil général de Vendée n'y va pas avec le dos de la cuillère. Dans son discours de clôture, il a détaillé quelques-unes des «cent propositions» de son projet présidentiel : «J'établirai le droit de fêter Austerlitz et de rendre hommage au rôle positif de la France outre-mer. Nous ferons flotter chaque matin le drapeau tricolore dans les cours d'é