Un coup de fil réparateur. Et un mea culpa public. Nolwenn a reçu hier dans la journée, par téléphone, les excuses de Ségolène Royal qui, lors de son déplacement en Italie (lire ci-dessus), a confirmé «regretter» son dérapage de dimanche : «Si elle s'est sentie humiliée, ce n'était pas du tout l'objectif et je m'en excuse.»
Dimanche, à Quimperlé (Finistère), la présidente de Poitou-Charentes avait publiquement rudoyé cette jeune militante du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) lors d'une fête de la Rose. Alors que la jeune fille tentait de l'interroger sur le clivage gauche-droite en prenant en exemple ses récentes déclarations sur la carte scolaire ou les 35 heures, Ségolène Royal l'a durement interpellée : «Vas-y, aie le courage de tes opinions [...]. Quand on est jeune, on peut tout se permettre.» Alors que la jeune militante, déstabilisée, se tournait vers un de ses camarades, Ségolène Royal a poursuivi : «Tu n'es pas obligée de demander l'autorisation au garçon qui est à côté de toi.»
Hier, Nolwenn confiait s'être sentie «humiliée sur le coup» et «choquée par la violence des propos» de la favorite socialiste des sondages. Accusée par Ségolène Royal d'avoir été manipulée, Nolwenn rappelle que sa question découlait d'une réflexion personnelle sur le rôle de l'effacement du clivage gauche-droite dans l'échec du PS à la présidentielle de 2002.
Elle confirme avoir reçu hier deux appels de la députée des Deux-Sèvres. Dans un premier t