Menu
Libération

Chirac de consensus

Article réservé aux abonnés
Le chef de l'Etat s'exprimait lundi matin sur Europe 1 • Il a tenté de minimiser les dissensions entre Villepin et Sarkozy • Chirac se rend aujourd'hui à l'Assemblée générale de l'ONU à New York •
French President Jacques Chirac (L) is interviewed on the French Europe 1 radio station by French journalist Jean-Pierre Elkabach, September 18, 2006 in Paris. Chirac urged world powers not to refer Iran to the Security Council over their nuclear programme. REUTERS/Jacques Demarthon/POOL (FRANCE) (Chirac, lundi matin sur Europe 1. REUTERS)
par Vanessa SCHNEIDER
publié le 18 septembre 2006 à 7h00

Chirac, chef de la majorité et garant de la paix à droite. C'est l'image que le chef de l'Etat s'est attelé à montrer ce lundi matin sur Europe 1. «Il n'y aura aucune chamaillerie» au sein du gouvernement, a-t-il affirmé alors que la tension paraît ravivée entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkzoy. «Il est normal que les hommes politiques puissent avoir des avis divergents, il est normal le cas échéant qu'il les expriment, mais à partir de là il y a un gouvernement, un Premier ministre, un chef de l'Etat et l'action doit être conduite normalement à son terme», a-t-il ajouté en se référant aux débats qui ont agité sa majorité comme la carte scolaire, les régimes spéciaux ou le service civile obligatoire. «En France, la situation s'améliore, ce n'est certainement pas le moment de lever le pied», a-t-il estimé.
Jacques Chirac s'est félicité de l'amélioration des résultats économiques et de la baisse du chômage et a estimé que les recettes fiscales supplémentaires doivent permettre d'une part de «répondre aux problèmes de pouvoir d'achat» et d'autre part doivent être affecté à la réduction de la dette. «Nous ne pouvons pas rester dans une situation où nous léguons à nos enfants un coût tout à fait excessif par nos facilités», a-t-il martelé.

Le président de la République s'est prononcé également pour une poursuite de la baisse de l'impôt sur le revenu si la croissance économique le permet. Il a, enfin, déclaré qu'il faisait du dialogue social «l'une des priorit