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Libération

L'«irrésistible» ralliement des Bouches-du-Rhône à Royal.

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Soutenue par la quatrième fédération socialiste du pays, la favorite des sondages peut désormais compter sur la région Paca, excepté le Vaucluse.
publié le 19 septembre 2006 à 23h21

Marseille de notre correspondant

Le 28 septembre, deux jours avant l'ouverture officielle du dépôt des candidatures à la candidature socialiste pour 2007, Ségolène Royal sera à Vitrolles. Manière de remercier les socialistes des Bouches-du-Rhône, qui se sont rangés comme un seul homme derrière elle. Une première. D'habitude, ils se tapent dessus entre eux. Là, tout le monde ou presque semble d'accord. «Un mouvement quasi spontané», jure le premier fédéral, Eugène Caselli.

Et en matière de spontanéité, les socialistes du cru savent faire : on se souvient d'une réunion, le 14 septembre 2005, à Allauch, près de Marseille, où la fédération était censée réfléchir à son éventuel ralliement à François Hollande. Résultat : 500 voix pour l'allégeance, à main levée, aucune contre. Ceausescu n'aurait pas fait mieux. Ça, c'est de la démocratie.

Ségomaniaques. Mais rien de tel cette fois-ci, nous jure-t-on, pour que la quatrième «fédé» de France passe de François à Ségolène. Juste l'attrait d'un «mouvement irrésistible» que ceux qui la rallient «accompagnent»,juge Caselli. «Ils ne le précèdent pas, rappelle-t-il, les militants veulent gagner.» Et Royal, qui permet de «voir la politique autrement, est la mieux placée». Alors, tout le monde se lève pour Ségo. Surtout depuis les «attaques personnelles» entendues à La Rochelle, fin août : «Si le but, c'est de détériorer l'image de quelqu'un qui doit nous faire gagner, nous ne sommes pas d'acco