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Libération

Emmanuelli pousse Hollande dans le bain des candidats

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Le Nouveau Parti socialiste déjà tiraillé entre Royal, Jospin et Fabius.
publié le 25 septembre 2006 à 23h25

Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) envoyé spécial

Le NPS est dans la panade. A une semaine du dépôt des candidatures à l'investiture pour la présidentielle, l'aile gauche du PS, qui réunissait son université de rentrée ce week-end à Saint-Nazaire, n'a toujours pas fait son choix entre les prétendants. A la suite de Vincent Peillon, certains militants se sont déclarés pour Royal, d'autres penchent pour Fabius ­ auquel pourrait se rallier Emmanuelli ­ et quelques-uns lorgnent sans doute vers Jospin. Tout cela faute de candidat maison, puisque ce courant a choisi de pratiquer «la vertu d'abstinence candidaturale», comme le constate Emmanuelli. Un Henri Emmanuelli bien à la peine. «Restons calmes ! Détendons-nous ! Respirons bien !» lâchait-il samedi après-midi à l'ouverture du débat d'orientation politique. Dans l'ensemble, les militants sont restés calmes, mais d'«orientation», il n'y en eut point.

Si ce n'est, dimanche matin, l'appel lancé à François Hollande... auquel même l'appelant (Henri Emmanuelli lui-même) ne paraissait guère croire. «A ce stade, il appartient au premier secrétaire de prendre ses responsabilités et d'être candidat à la candidature», a-t-il affirmé. Et de préciser qu'il s'agissait bien d'un appel au premier secrétaire... et non à François Hollande personnellement. «Pour le premier secrétaire, nous devrions faire comme l'Eglise quand elle choisit un pape, en le rebaptisant : Benoît XVII, Léon II, François III...», riait-il à